Depuis le temps
Le cyclo randonneur de varces avait déjà organisé cette sortie des grands cols ,c’était le siècle dernier lors du fameux week end du 13 juillet 1998 ; et un et deux et trois …je ne faisais pas partie du groupe, j’avais préféré la télé .
Cette année Roger et Gérard étaient d’accord pour m’accompagner mais en changeant le sens du circuit de l’année 1998 .
Nous sommes prêts à partir de Briançon, les bagages rangés dans la voiture à Gisèle accompagnée d’Éliane et d’Antoinette quand nous rencontrons Myriam F… qui venait taquiner le poisson et Marcel F.. qui lui devait gravir quelques côtes .
La première journée doit être la plus tranquille , le col du mont Genèvre et le col de Sestriere puis la descente jusqu’à Saluzzo 30 km après Pinerolo. Ah ! ces derniers trente km, sur la sp 589 , une voie étroite avec ces voitures et les camions, tout le monde nous frôlait , vivement l’hôtel. ils nous comprenaient pas , les insultes étaient en français..
Comme le dénivelé annoncé n’était pas atteint , la visite de la vieille ville s’imposait , une jolie petite cité avec ses rues étroites et pavées .
Le lendemain , le village de Casteldelfino en passant par col du sampeyre (2284) était le but de notre journée .
Au petit déjeuner , nous pensions déjà à cette route sp 589 qu’il fallait suivre pendant une quinzaine de km., la météo n’était pas encore notre premier souci .
Avec le conseil du restaurateur et surement un flux de circulation moins intense , la bifurcation à Busca fut atteinte sans grand dommage .Rien ne pouvait nous arrêter jusqu’à Stroppo ; et bien si, 2 orages nous obligent à nous abriter,et le gore- tex qui rigole dans la voiture …
Enfin tout se calme , nous pouvons continuer notre randonnée. Jusqu’à stroppo la pente est douce, dans ce village les affaires sérieuses commencent , vers 1500 mètres le brouillard m’accompagne , vers 2000 mètres je suis dans le brouillard au propre comme au figuré, enfin un peu de clarté pour moi , j’aperçois le col et mes copains qui commençaient à se refroidir .
Enfin la descente pour se détendre , vous rêvez ou quoi, sur les freins dans la brume, une route à donner envie aux entrepreneurs de travaux publics , des trous, des bosses, vivement le village de sampeyre .
Encore un arrêt à cause d’un orage , et le village des Casteldefino est en vue .un groupe de 15 allemands qui eux , font un raid en vélo du lac de Constance jusqu’à la côte d’azur en passant par tous les grands cols .
Comme nous , le lendemain ils devaient gravir le col agnel ( 2744) ,mais à Chateau Queyras nos routes se sont séparées ,eux allaient vers le col de Vars et nous nous devions franchir l’Izoard .
j’avais franchi le col agnel coté Queyras ,mais coté italien la fin est beaucoup plus dure.
Après le repas , il restait que l’Izoard , c’est tout….avec ces bornes kilomètriques qui nous indiquent le pourcentage de la pente .Je vois 2 %, encore un peu de répit , il ont du oublier le 1 devant le 2% c’est pas possible....
Roger m’a donné l’explication , le pourcentage était pour le km passé ,.la fin du col approche , encore un cyclo qui me double dans les derniers mètres .Je me dirige vers mes compagnons de route , le cyclo est près de notre table , je commence à parler avec mon accent ,il se retourne , on se regarde , c’était mon cousin qui s’entrainait pour le triathlon d’ Embrun. Et de quoi nous avons parlé , bien sûr de Saïda .
Et la descente vers Briançon , la journée se termine au restaurant.
Cette randonnée n’aurait pu être effectuée, sans l’aide de Gisèle, d’Eliane et d’Antoinette qui ont été aux petits soins pour nous pendant ces trois jours.
Gérard et Roger se joignent à moi pour encore les remercier pour leur aide et leur soutien.
Jj
Ps le texte est un peu long peut-être , la montée des cols aussi…