GRANDS COLS A SAMOENS
A Samoëns nous sommes logés chez le père Renand , tout un programme ; Gaston et Evelyne arrivés la veille en ont eu un aperçu lorsque qu’ils demandaient leur route à une femme : l’accueil Savoyard chez Renand vous ne pouvez pas vous tromper il n y a en qu’un, et après leur avoir expliqué, elle leur souhaite un bon week-end d’un air compatissant…
C’est vrai qu’au premier abord l’homme est plutôt rustre , le chalet ancien propose des chambres de l’an cannette et la proximité des vaches attire une nuée de mouches, lors de la prise des repas nous passons notre temps à les chasser.
Cela dit tout le monde est unanime pour apprécier la cuisine de sa femme dont les légumes viennent tout droit du jardin.
Le premier jour nous sommes quatorze à rouler. Le départ de la joue plane se fait sans échauffement vu que le chalet est au pied du col , la pente est sévère et restera soutenue tout le long des 10 km de montée. A Morzine nous sommes six à monter la Joue Verte vers Avoriaz. Nous mangeons au sommet du col , Alain Janin va chercher un sandwich au restaurant d’en face et revient avec un demi de bière à la main. Comme quoi le vélo n’empêche pas de se faire plaisir.
Gaston , Pierre P et Alain BG ne sont pas mal non plus , quand nous arrivons au difficile col de l’Encrenaz ils sortent du restaurant où ils ont mangé une omelette. Le col de la Savoliere nous surprend avec ses 14% . La descente de la Ramaz est un régal, bien que nous soyons obligés de nous arrêter derrière un troupeau d’une centaine de vaches.
Le lendemain départ à 9 heures, nous aurions aimé partir plus tôt , mais le petit déjeuner est pris à 8h30 pas avant car il y a les vaches à traire… Ici c’est le client qui s’adapte, pas l’inverse. Après une longue approche sur une route plate jusqu’à Mieussy nous attaquons les choses sérieuses, nous montons à travers de jolies villages fleuries puis sur une route en sous bois pour arriver au col de Jambaz et de Terramond .Celui qui est resté en travers de beaucoup d’entre nous est le col des Arces , petite route, mais gros pourcentage et comme si cela ne suffisait pas il est suivi d’un autre aussi casse patte juste avant le col du Feu que nous prenons à la descente. Nous mangeons au bas du col à 6km du lac Leman.
Gaston , Pierre P et Alain J en pros qu’ils sont roulent léger et ne s’encombrent pas de casse croûte, la carte bleue suffi , ils continuent pour chercher un resto. Nous les retrouvons au sommet du col de Cou devant une tourte aux orties. Le reste du parcours n’est plus qu’une longue descente sauf les 4km du col du Perret et le retour sur la nationale. Au chalet Gaston et Pierre sont HS : c’est sûrement la tourte aux orties.
Le dimanche les effectifs sont réduits pour faire le col de la Colombiere. Nous faisons une approche en voiture à Marignier pour pouvoir rentrer directement après la sortie, sauf pour Marcel , Hervé et Jean Marie qui font le tour complet à partir de Samoëns. La montée de ce col est très agréable sous un beau soleil. Au Grand Bornand nous traînons pour manger , au café Roger Sanna qui décidément connaît tout le monde fait la rencontre du fils d’un collègue.
Cela n’en finit plus et le temps commence à virer, de gros nuages pointe le nez. La descente de la vallée du Petit Bornand est faite à vive allure, mais cela ne sera pas suffisant pour éviter l’orage. C’est trempé comme des rats que nous arrivons aux voitures.
Séjour aux parcours musclés mais qui ont fait l’adhésion de tous. Quant à ceux qui n’ont pas roulé ils ont pu marcher en montagne au Fer à Cheval et à la Bourgeoise ou visiter le jardin botanique.
Michel